#Rétrogaming : Tu te souviens… Quasimodo sur Commodore 64 ?

Sorti sur Commodore 64, Quasimodo transpose le tragique bossu de Notre-Dame dans un univers vidéoludique d’action et de plateformes. Loin du drame romantique de Victor Hugo, le jeu invite le joueur à incarner ce héros difforme, bondissant de clochers en clochers pour sauver Esmeralda, mêlant habilement adresse, tension et charme rétro des années 80. Et c’est encore et toujours Turk182 qui s’en rappelle pour nous.

jaquette quasimodo commodore 64

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’œil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».

Quasimodo oui, mais sur Commodore 64 !

Salut les vieux ! Alors que Eddy Murphy sortait sur les ondes radio Party All the Time, moi je continuais mon petit parcours de collégien au collège Le Luberon de mon petit village Provençal. Le français n’était pas mon truc, je détestais ça, personnellement j’étais plutôt mathématique. Je regrette amèrement d’avoir négligé les classes de notre bel idiome car maintenant je galère pour écrire deux lignes sans faire de fautes et trouver des phrases agréables à lire.

©Turk182

Ajoutez à cela le fait que les cours de Mr Blazick étaient une torture… Alors quand celui-ci s’est ramené, ce jour-là avec le meuble roulant sur lequel reposait la télévision et le magnétoscope, c’était le plus beau jour de ma vie, car nous allions regarder un film et peu importe lequel du moment que l’on évitait les heures interminables de dictée et de grammaire.

L’œuvre du 7ème art proposée était Quasimodo avec la belle Maureen O’Hara dans le rôle d’Esmeralda. Comme à notre habitude, Boulie, Arnold et moi-même étions au fond de la salle, bien calés entre la fenêtre et le radiateur.

©Turk182

Alors que les premières images de Quasimodo se diffusaient, Arnold nous lança une invitation pour aller chez lui après les cours et jouer au jeu du même nom qu’il possédait sur son Commodore 64.

Une fois bien rassasiés de pain-beurre-chocolat poulain (boite orange), nous nous installâmes confortablement pour voir ce fameux Quasimodo en action en espérant qu’il soit plus attrayant que le film. Dès les premières images, je n’ai pu souligner la ressemblance avec un certain Hunchback que j’avais d’abord connu sur borne d’arcade et sur Oric1.

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En effet, la similitude était aussi frappante que la couverture de Rastan et celle de Conan. Le premier niveau était vraiment très identique. Des ennemis se hissaient vers vous à l’aide d’échelles et vous deviez les dégommer avec des pierres prévues à cet effet. La différence résidait plutôt dans le bruitage et la fluidité du jeu, rien à voir avec celle de l’Oric1.

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Le but de Quasimodo est également distinct de celui de Hunchback. En effet, dans celui-ci vous devez récolter des bijoux dispersés dans différent niveaux et les déposer sur un piédestal pour pouvoir passer au niveau suivant. Donc une fois passé le premier niveau, vous passez à l’étage supérieur où une autre ressemblance vous attend. En effet, votre Quasimodo devra s’accrocher à des cloches pour pouvoir sauter les gouffres.

Là aussi, une grosse différence avec Hunchback ; les cordes qui pendent des cloches ne sont pas statiques, vous devez donc vous balancer pour prendre de l’élan et sauter, de plus elles sonnent en accord avec votre balancement et avec un petit son plutôt bien réussi. Durant votre parcours vous devez éviter les chauves-souris qui vous pompent de l’énergie à chaque fois qu’elles vous touchent sauf lorsque vous êtes en suspension sur vos cloches.

©Turk182

Finalement, Quasimodo s’est avéré un excellent jeu de plateforme qui nous a bien entretenu en ce mercredi après-midi. Il m’arrive encore d’y jouer sur mon Commodore 64 mais sans les cris d’hystérie de Boulie et les remarques déstabilisantes d’Arnold, ce n’est pas la même chose.