Test Stellar Blade PS5 : la (bonne) surprise de l’année ?

C’est l’une des exclusivités PlayStation 5 de cette année 2024, Stellar Blade est passé entre les mains de la rédaction. Un jeu d’action, dont la communication a (trop ?) largement vanté la plastique de son héroïne : Eve. Autant dire qu’on avait peur de retrouver un jeu bancal, porté uniquement par ce côté « sexualisé ». Mais on a fini Stellar Blade, et en réalité… c’est l’une des meilleures surprises de cette année 2024. Notre avis complet !

le test de stellar blade sur ps5
© Shift Up / PlayStation

Stellar Blade, un vrai bon jeu « comme avant »

Dans Stellar Blade, l’histoire commence après que la Terre a été ravagée par de mystérieuses créatures appelées Naytiba, qui ont contraint une race humaine décimée à fuir la Terre vers des colonies spatiales éloignées. Personne ne sait ce que sont les Naytibas, d’où ils viennent, ou même ce qu’ils veulent. On y incarne Eve, seule rescapée la 7e escadron aéroportée, dont la mission est de sauver la Terre.

test stellar blade
© THM Magazine

Afin de mettre tout de suite les choses au point : non, Stellar Blade n’est pas « juste un jeu avec une héroïne sexy« . Certes, les développeurs ont créé une Eve aux proportions généreuses, avec une tenue sexy, mais il serait tellement dommage de limitée Stellar Blade à cela. Alors oui, on mettra la main sur diverses tenues, mais de notre côté, nous avons rapidement opté pour une tenu façon Kill Bill, à la fois sobre et classe. Cela permet d’ailleurs de tirer un trait sur le côté « sexualisé » de l’héroïne, pour se focaliser sur le jeu.

test stellar blade
© THM Magazine

Car pour faire simple, Stellar Blade, c’est juste un p***** de bon jeu ! Alors non, le titre signé Shift Up n’invente pas grand chose, il s’accapare même en grande partie les très bonnes idées de la concurrence (Bayonetta, Death Stranding, Dark Souls, Nier Automata…). Il ne bénéficie pas non plus d’une personnalité débordante, mais on prend malgré tout un plaisir fou à le parcourir.

Un jeu moderne, mais à l’ancienne

Contrairement à d’autres productions, Stellar Blade ne cède pas face aux codes du jeu vidéo moderne. Au contraire, le jeu repose sur des mécaniques assez anciennes, avec des sections assez guidées… et tant mieux ! Alors oui, on a parfois droit à un simili « open-world », avec des missions annexes. Toutefois, ces dernières sont parfaitement imbriquées dans le scénario, en plus de proposer un réel intérêt (contrairement à « suivez mon regard« …).

test stellar blade
© THM Magazine

Il faudra donc parcourir diverses régions dans Stellar Blade, tout en revenant régulièrement dans une forme de hub central et pacifique, à savoir la ville de Zion. Ici, on retrouvera des quêtes, mais aussi un salon de coiffure, le grand sage Orcal, sans compter une ville qui va petit à petit reprendre vie au fil des heures…

Au joueur de se focaliser sur l’objectif principal, ou bien de revisiter certaines régions pour en découvrir tous les secrets. A ce niveau, ouvrir les coffres demandera un minimum de jugeote, de réflexes, et chaque cache déverrouillée procure son sentiment de satisfaction.

test stellar blade
© THM Magazine

De même, Stellar Blade ne cède pas non plus à la surabondance de loot et d’éléments RPG (contrairement à Rise of the Ronin pour rester sur PS5…). Alors oui, on peut équiper certains modules, faire progresser ses attaques, le drone qui nous accompagne… mais on conserve par exemple la même épée du début à la fin de l’aventure. Idem concernant l’arme à longue distance.

Renouer avec le plaisir de jouer

Pour certains, cela sera peut-être un « défaut », mais pas pour nous, puisque l’on renoue avec des vraies bonnes sensations de jeu, sans avoir à aucune moment à passer des heures dans un menu.

test stellar blade
© THM Magazine

A vrai dire, ce qui caractérise le mieux Stellar Blade, c’est le « plaisir de jouer« . En effet, le jeu repose sur des mécaniques de combats étoffées, mais néanmoins assez simples à prendre en main. Pas de changement d’arme, pas de changement de posture…

Mieux encore, les combats sont très dynamiques, exigeants sans être insurmontables, si bien que l’on prend un plaisir fou à affronter les ennemis.

test stellar blade
© THM Magazine

Evidemment, on a droit à quelques boss d’envergure, et si leur design n’est pas toujours une réussite, les sensations de combats sont en revanche excellentes. Avec Stellar Blade, on renoue avec un plaisir de jeu assez simple, assez basique, mais qui manque finalement (et cruellement) à bon nombre de productions récentes.

Graphismes…

Graphiquement aussi, Stellar Blade est une jolie réussite. Certes, tout n’est pas parfait, ça manque parfois de personnalité, la direction artistique n’est pas toujours très inspirée, mais les environnements sont sublimes, les différents effets aussi, et le tout est parfaitement stable. A ce sujet, évitez le mode Graphismes, dont la fréquence n’est pas optimale, et privilégiez le mode Equilibré. Sur PS5 Slim, on a noté quelques rares (et légers) ralentissements dans certains endroits, mais le jeu reste vraiment très solide globalement.

A vrai dire, il s’agit sans doute là d’un des meilleurs ambassadeurs techniques pour la PS5 de Sony. Déjà très solide dans son ensemble, Stellar Blade envoie du très lourd dans le dernier tiers de son aventure. Préparez vos mirettes.

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© THM Magazine

SSD oblige, le tout est (presque) dénué de temps de chargement, et on se surprend plus d’une fois à admirer certains paysages. On ne peut évidemment pas les dévoiler ici, mais certaines zones sont juste sublimes, avec en prime un moteur de jeu très réaliste. Alors oui, vous allez pester face à 2 ou 3 passages de plateformes pas incroyables, mais globalement, quel pied ce Stellar Blade !

… et durée de vie

Côté durée de vie, Stellar Blade propose de visiter quelques régions, plus ou moins étendues, avec toujours un gameplay assez différent. Certaines empêchent par exemple l’usage de l’épée et du scan, pour se focaliser sur des énigmes (jamais relous) et l’arme à distance. Comme évoqué plus haut, on peut suivre uniquement le fil conducteur, mais contrairement à d’autres jeux, ce serait passer à côté de quêtes secondaires vraiment intéressantes (pour la plupart), incluant notamment des boss, des zones…

test stellar blade
© THM Magazine

Aussi, comptez une belle petite vingtaine d’heures pour voir le fin mot de l’aventure. Ajoutez quelques heures supplémentaires si vous souhaitez découvrir toutes les cannettes cachées, mais aussi les différents documents, les ennemis, les améliorations… Pour la petite histoire, le jeu propose également deux fins distinctes, sans oublier un mode New Game+ (et un mode Difficile).

test stellar blade
© THM Magazine

Bref, on ce qui nous concerne, on a pris un vrai plaisir à découvrir, et parcourir ce Stellar Blade. Le jeu est suffisamment bien conçu pour tenir le joueur en haleine, et ne jamais lasser ce dernier. La progression est un peu convenue oui, mais très plaisante malgré tout, et les combats sont vraiment très (très) satisfaisants, tout comme la découverte des différents lieux. Bref, on a adoré Stellar Blade.

Notre avis concernant Stellar Blade

On a craint le pire concernant Stellar Blade… et c’est tout l’inverse. Le jeu procure un vrai plaisir manette en mains, c’est beau, les combats sont ultra plaisants, les quêtes annexes sont bien intégrées… Les développeurs n’ont pas cédé aux codes du jeu vidéo moderne (un vaste open-world, du loot à foison…) pour un jeu plus classique, mais terriblement efficace. Tout n’est pas parfait non, mais pour faire simple, c’est l’un des meilleurs jeux auxquels on a pu jouer en 2024. Tout simplement.

Test réalisé à partir d’une version numérique, fournie par l’éditeur.

Stellar Blade

9

Note Globale

9.0/10

On aime

  • C'est ultra plaisant à jouer
  • C'est beau !
  • 15 à 20 heures de jeu pour la trame principale
  • Pas de loot, pas (trop) de quêtes annexes insipides, pas d'open-world inutile...
  • Les combats, quel bonheur !

On aime moins

  • Ca manque un peu de personnalité globalement
  • Des (rares) phases de plateformes un peu ratées
  • Certains PNJ, qui font très "générés par IA"
  • Le côté "sexy", qui ne sert à rien