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#Rétrogaming : Tu te souviens… TaleSpin (Super Baloo) sur Nintendo Game Boy

Au début des années 90, le quotidien d’un enfant/jeune adolescent était particulièrement riche en (bons) dessins animés, avec notamment les productions Disney. Parmi celles-ci, outre l’extraordinaire Myster Mask, l’indémodable Bande à Picsou ou encore Tic et Tac, on retrouvait aussi Super Baloo. Un dessin animé qui reprend les personnages du Livre de la Jungle, et qui, comme les autres, eu droit à son adaptation vidéoludique. En ce début de mois de mars, Turk182 a retrouvé sa carte Disney Club, pour revenir en détail sur le jeu Super Baloo sur Nintendo Game Boy, et baptisé TaleSpin.

Test Tale Spin Game Boy

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog »

TaleSpin : Super Baloo dans ma Game Boy !

Salut les vieux ! L’été 1992 venait de tirer sa révérence. Nous étions aux environs de mi-septembre et je roulais en direction de notre dernier concert programmé dans ce que nous appelions « La tournée de l’été ». Celui-ci devait se jouer non loin d’Aix-en-Provence et j’avais bien entendu avec moi ma batterie (l’instrument de musique) et ma Game Gear, sauf que celle-ci n’avait plus de piles… et j’avais oublié mon Power Pack.

© Turk 182 / Rétroblog

Au bout de quelques minutes de jeux, je me retrouvais à m’ennuyer pendant que les autres membres du groupe faisaient les balances de son. C’est alors que notre cher pianiste, qui possédait une Super Nintendo, me laissa sa Gameboy avec le seul jeu qu’il avait avec lui : TaleSpin.

Je dois avouer que le passage de la couleur de la Game Gear, au jaunâtre non rétro-éclairé de la Gameboy n’a pas été facile, surtout qu’il fallait que je recherche de la lumière pour arriver à y voir quelque chose. Une fois installé, je découvrais un jeu pas mal du tout malgré son côté très rudimentaire.

© Turk 182 / Rétroblog

TaleSpin est basé sur la série animée dont tous le monde se souvient : Super Baloo, qui mettait en scène Baloo le célèbre ours du livre de la jungle. Une sorte de spin-off donc, comme adore faire Disney. Celui-ci était aux commandes d’un avion et devait accomplir différentes missions. À la différence de la version NES, toutes les missions étaient des shoot’em up, les missions plateformes avaient disparues sur cette console portable.

Un shoot’em up façon… Space Invaders !

Lorsque je dis rudimentaire, je reste sympa, l’avion ne pouvait tirer qu’une seule boule à la fois, comme un bon vieux Space Invaders, autant vous dire qu’il fallait être très précis dans les mouvements. Le problème c’est que j’étais calé à côté de ma batterie pour avoir la lumière du spot qui m’éclairait l’écran de la Gameboy avec différents couleurs. Conclusion, je n’y voyais donc pas grand-chose et il m’était presque impossible d’être très précis.

© Turk 182 / Rétroblog

Au niveau du gameplay, tout se passe sur un scrolling horizontal et de temps en temps de haut en bas, le deuxième bouton servant à faire un demi-tour pour aller chercher les ennemis ratés dans l’autre sens. Je commençais à prendre un malin plaisir à y jouer malgré les mauvaises conditions.

Je me souviens que la difficulté était exponentielle, j’avais passé le premier niveau assez facilement mais je commençais à galérer grave dans les suivants, surtout que je n’avais que trois cœurs et chaque collision m’en retirait un. Il m’aurait donc fallu avoir plus de temps pour apprendre les niveaux par cœur et surtout être beaucoup plus entrainé pour arriver à détruire les différents boss de fin de niveau.

© Turk 182 / Rétroblog

Finalement, la fin des balances avait sonné et il fallait aller se nourrir avant le concert, j’ai donc rendu la Gameboy à son propriétaire sans pouvoir arriver à la fin du jeu. Malgré tous ses petits défauts j’ai beaucoup aimé ce TaleSpin, que je continue à chercher en original afin de l’ajouter dans ma modeste collection. Un jeu signé Capcom, issu du fructueux partenariat entre le studio nippon et Disney dans les années 80/90, qui a permis aux joueurs de découvrir quelques perles, certains étants inclus dans la Disney Afternoon Collection.