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Point sur les connaissances scientifiques sur le vapotage

Beaucoup de fumeurs et de non-fumeurs se posent des questions légitimes sur l’e-cigarette et la vape. Le contexte français est toutefois particulièrement sécurisant pour les personnes qui souhaitent s’adonner au vapotage puisque la réglementation actuellement en vigueur compte parmi les plus strictes au monde.

Les fabricants sont ainsi tenus de faire preuve d’une transparence totale sur la composition de leurs liquides de vapotage. Ils doivent également les déclarer avant leur mise sur le marché auprès de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et des centres anti-poison. La teneur en nicotine des e-liquides est, de plus, limitée en France et en Belgique à un seuil maximum de 20 mg/ml.

Vapotage
© Pixabay

Avec le principe de précaution parfaitement ancré dans le cadre juridique, les risques et dérives du vapotage identifiées aux USA sont considérablement réduits en France. Votre adhésion ou non à cette pratique peut dès lors reposer sur l’état actuel des connaissances scientifiques.

Le vapotage est-il meilleur pour la santé que le tabagisme ?

Le vapotage permet de réduire considérablement le nombre de substances inhalées par rapport au tabac. Parmi les 7 000 substances retrouvées dans la fumée de tabac, certaines des plus nocives comme le goudron ou le monoxyde de carbone sont complètement absentes de la vapeur des liquides vapotés. Cette réduction du nombre de substances toxiques et cancérigènes a conduit l’agence de la santé publique outre-manche à considérer la cigarette électronique comme 95 % moins nocive que le tabagisme. En substituant le tabac avec un kit complet cigarette électronique, vous vous engagez donc dans une pratique meilleure pour votre santé.

Cette réduction de la nocivité ne signifie toutefois pas que le vapotage est une pratique sans aucun risque. Le consensus scientifique actuel est qu’il est nécessaire d’entreprendre des recherches à grande échelle sur le sujet. Vapoter semble donc bien meilleur pour la santé que de fumer du tabac, mais s’adonner à aucun des deux est encore préférable.

L’e-cigarette peut-elle rendre dépendant à la nicotine ?

Contrairement au tabagisme, le vapotage vous offre la possibilité d’utiliser des e-liquides avec ou sans nicotine. Si vous optez pour un e-liquide sans nicotine, le risque d’addiction est bien entendu nul.

Pour les produits contenants de la nicotine, il existe bien le risque de devenir dépendant de cette substance. Si les dosages maximum sont réglementés en Europe, l’augmentation du voltage des e-cigarettes permet d’accroître la quantité de nicotine inhalée afin d’obtenir un plus grand “hit” de la substance. Une pratique qui est susceptible de faire naître la dépendance, notamment chez les adolescents.

Vapotage
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Les études montrent toutefois que le vapotage permet de réduire beaucoup plus facilement aux e-fumeurs de réduire leur consommation de nicotine.

Quel parfum choisir ?

Le vapotage offre à l’e-fumeur une palette gigantesque de parfums d’e-liquides. Cette immense variété des possibles a des retombées directes sur son comportement de vapeur. Le
choix de l’arôme génère des impacts sur le comportement de vapotage. Selon le goût inhalé, la moyenne du nombre de bouffées et de durée d’inhalation varie sensiblement.

Concrètement, plusieurs familles de parfums existent comme le goût « tabac » qui permet aux débutants de retrouver les sensations d’une vraie cigarette. Il y a également les « Fruités », les « Gourmands » ou encore les « Mentholés ». Il n’y a pas de bon ou de mauvais parfum car cela dépend directement des goûts du consommateur.