Messenger se la joue WhatsApp (et tant mieux !), avec un chiffrement de bout en bout

Comme des millions d’autres utilisateurs, vous utilisez de manière quotidienne des services de messagerie instantanée. Si vous aimez le côté « sécurisé », vous pouvez opter pour WhatsApp par exemple, voire pour Telegram ou encore pour Signal. Mais comme beaucoup, vous avez sans doute également sur votre smartphone l’application Messenger (Facebook), cette dernière étant l’une des rares à ne pas bénéficier d’un chiffrement de bout en bout.

Messenger désormais avec un chiffrement de bout en bout (comme WhatsApp)

Toutefois, cela fait quelques longs mois déjà que Meta promet l’arrivée d’une version cryptée de Messenger, avec un chiffrement semblable à celui de WhatsApp. Et bonne nouvelle aujourd’hui, puisque ce nouveau chiffrement est actuellement en cours de déploiement dans le monde entier.

Du côté de l’utilisateur, la bascule sera transparente, et ce dernier n’a aucune option à venir activer dans les réglages de l’application. Bien sûr, Meta déploie la mise à jour de manière progressive, et il faudra des jours, voire des semaines, pour que tout le monde bénéficie enfin d’un Messenger plus sécurisé que jamais.

facebook messenger
© Brett Jordan / Unsplash

Selon Loredana Crisan, vice-présidente de Messenger, aucune fonctionnalité du service ne sera sacrifiée. Thèmes, réactions, messages éphémères… tout reste là, comme si de rien n’était.

Messenger : la même application, mais en plus sécurisée

« Nos ingénieurs, cryptographes, concepteurs, experts en politique et chefs de produit ont travaillé sans relâche pour reconstruire les fonctionnalités de Messenger à partir de zéro » promet Loredana Crisan.

A noter les messages sur Instagram (également propriété de Meta) devraient subir le même traitement dans les semaines/mois à venir. Une bonne chose donc.

corriger modifier message whatsapp
© WhatsApp

Rappelons au passage que WhatsApp propose de nombreuses fonctionnalités cachées, comme la possibilité de modifier/corriger ses messages.