Test Dying Light 2 : deux fois mieux qu’en 2015 ?

En 2015, le studio polonais Techland proposait Dying Light sur PS4, Xbox One et PC. Un titre particulièrement original dans son approche, qui mélangeait FPS et parkour sur fond d’apocalypse zombie. Un titre qui n’était pas parfait, mais qui avait toutefois le mérite d’apporter d’excellentes sensations, avec en prime une durée de vie très correcte et une technique somme toute très flatteuse pour la rétine. En ce début d’année 2022, c’est sa suite, Dying Light 2 donc, qui est disponible sur nos consoles next-gen et PC. Notre test !

Dying Light 2 en test !

Pour ce second opus, il n’est évidemment pas question de révolutionner la recette déjà adoptée par le premier opus. On retrouve donc ce mélange de FPS, de parkour et de RPG, avec toutefois ici un tout nouveau décor et un tout nouveau héros. Après un rapide tutoriel pour (re)prendre la main sur la jouabilité, et notamment le système d’accroche (toujours aussi jouissif et dynamique), on est assez vite plongé dans le vif du sujet de ce Dying Light 2.

Test Dying Light 2

Le principe générale reste donc assez identique au premier opus, avec une quête principale bien sûr, mais aussi de nombreux « à-côtés » à réaliser (ou non). On peut ainsi sauver des civils en danger, farfouiller une ancienne boutique pour mettre la main sur des objets rares, et découvrir tout un tas de défis annexes. A cela viennent s’ajouter des mini-quêtes en pagaille, si bien que l’on est assez rapidement submergé d’infos en réalité.

Côté scénario, on incarne ici un mystérieux pèlerin, Aiden, qui va tout faire pour retrouver sa sœur Mia. Sa quête va l’emmener à Villedor, une aire de jeu six fois plus vaste que Harran (la ville du premier opus), parfaite donc pour faire la démonstration du « parkour ». A ce sujet, l’ensemble est encore plus fluide et agréable que dans le premier opus, avec toujours des capacités à déverrouiller au fil du temps.

Gare au loot !

Rapidement, le jeu nous fait également comprendre qu’il faudra récupérer beaucoup (beaucoup) d’objets sur sa route, ces derniers étant employés pour créer des armes et/ou objets de soins, mais aussi pour améliorer nos armes. Dommage toutefois qu’il faille fouiller une poubelle, un placard ou une valise tous les 10 mètres…

A ce niveau, on retrouve là encore différents types d’armes de mêlée, avec des armes contondantes ou coupantes, dotées d’une jauge de solidité, avec la possibilité d’y greffer certains éléments. A noter un feeling des coups moins impactant que dans le premier opus, avec un côté plus « arcade » ici.

A noter une nouvelle mécanique dans ce Dying Light 2, à savoir une infection dès le début du jeu. En effet, votre personnage est infecté par le virus, ce qui va se manifester ici par un timer lorsque la nuit tombe. Si cette jaune d’immunité atteint zéro, c’est le game over. Seule solution : prendre le soin de passer sous des lumières UV pour faire remonter le timer, ou utiliser des objets spéciaux. La nuit ajoutait déjà son lot de stress dans le premier opus, et c’est encore plus vrai ici. Sympa.

D’ailleurs, s’il est possible de suivre sagement la quête principale en faisait fi des objectifs secondaires, ce serait passer à côté d’une grosse partie de ce Dying Light 2. En effet, en fouillant les immeubles la nuit, il est possible de mettre la main sur d’excellents objets et pièces d’équipement, mais aussi sur des inhibiteurs, qui permettront de gonfler au choix la santé, l’endurance ou encore l’immunité.

Un peu trop old school Dying Light 2 ?

Visuellement, sur Xbox Series X et PS5, Dying Light 2 propose un total de trois modes, mais il y a fort à parier que vous opterez (comme nous) pour le mode Performances. En effet, ce dernier est le seul à proposer une fréquence de 60 fps, indispensable pour profiter d’une fluidité impeccable dans ce genre de jeu. Certes, les environnements sont moins détaillés qu’en mode 4K, mais le confort de jeu est tellement supérieur.

Toutefois, en mode Performances ou 4K, n’espérez pas perdre un oeil avec ce Dying Light 2. En effet, si certains environnements sont plutôt aguicheurs, l’ensemble reste quand même assez léger, notamment en terme de textures ou de modèles 3D. A cela viennent s’ajouter souvent quelques petits bugs graphiques. C’est correct donc, mais sans plus, et ce n’est pas à mille lieues non plus du premier Dying Light en réalité…

Côté audio, si les doublages (en Français) soufflent le chaud et (surtout) le froid, mention spéciale en revanche aux bruitages et aux musiques, qui insufflent une ambiance du tonnerre à ce Dying Light 2. En ce qui concerne le scénario, l’ensemble est assez convenu là encore, et soutenu par une narration somme toute assez plate dans l’ensemble. Carton rouge également pour la traduction française assez désastreuse, avec des erreurs monumentales comme on dit dans Last Action Hero.

Enfin, en ce qui concerne la durée de vie, si les développeurs annonçaient fièrement un total de 500 heures de jeu, comptez environ 30 heures pour voir le bout de l’aventure, en ayant pris le temps de flâner un minimum dans Villedor. C’est tout à fait convenable, mais il est dommage de constater que les développeurs ont cru bon d’ajouter une tonne de quête sans intérêt pour étirer une durée de vie somme toute suffisante.

Notre avis concernant Dying Light 2

Fermement attendu par de nombreux joueurs ayant adoré le premier opus (dont nous), Dying Light 2, sans constituer une déception, n’est pas aussi extraordinaire qu’escompté. Le jeu reprend la formule originelle en l’améliorant (parkour plus complet, zone de jeu plus dense…), mais il pèche malgré tout par une technique vacillante, des mini-quêtes à n’en plus finir, une narration loupée, pas mal de bugs techniques et finalement une structure open-world « à l’ancienne » très générique, avec en prime pas mal d’allers/retours. Malgré tout, on a pris un certain plaisir à parcourir ce Dying Light 2 (et à esquiver soigneusement les quêtes annexes inutiles), mais ce dernier ne sera (sans doute pas) à la hauteur de vos attentes.

Dying Light 2

7

Note Globale

7.0/10

On aime

  • Le mélange FPS/Parkour/Zombie
  • La bande-son
  • Les phases de nuit
  • La durée de vie (30h en gros)

On aime moins

  • Pas très beau
  • Ces milliards de quêtes annexes et inutiles...
  • Les combats qui manquent d'impact
  • Le scénario pas fou
  • Beaucoup de bugs...
  • Cette traduction française scandaleuse