#Rétrogaming : Tu te souviens… Willow (en version arcade)

En 1988, Ron Howard lance son tout nouveau film : Willow. Un bijou du genre fantasy, mettant en scène notamment Warwick Davis et Val Kilmer, sans oublier les impressionnants effets spéciaux de chez Industrial Light & Magic (les mêmes derrière Jurassic Park un peu plus tard oui). Evidemment, à film évènement, jeu évènement, et Willow eut droit à son jeu vidéo dédié sur borne d’arcade, mais aussi sur NES. C’est notre Madmartigan à nous, Turk182, qui s’en souvient.

Willow Arcade Capcom

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .

Willow, le jeu vidéo officiel signé Capcom

Salut les vieux ! En juillet 1989, si vous suivez mes aventures, vous saurez que je m’étais fait une double fracture de l’index avec arrachement osseux. Et oui, lorsque l’on me met dans des cages de foot je ne fais pas semblant.

© Turk 182 / Rétroblog

Toujours est il que c’était très handicapant pour jouer, car mon atèle passait par le creux de ma main, il m’était donc très difficile de tenir un joystick dans ces conditions. Mais la chose était différente pour les bornes d’arcade. En effet, je suis droitier, et il est toujours curieux de constater que lorsque je joue sur un micro-ordinateur je tiens le bâton de joie avec la main droite alors que sur borne d’arcade je peux jouer parfaitement de la main gauche.

Il fallait donc que je sorte de mon village pour aller chercher une borne afin d’assouvir mes pulsions de joueur. C’est donc par le plus grand des hasards que j’en trouvais une qui trainait dans un bar miteux du centre d’Aix en Provence. Cette borne d’arcade n’était autre que Willow, le jeu de Capcom. Je commandai donc un Coca-Cola bien frais, approchai un tabouret et mis ma pièce de 5 francs dans la fente dédiée.

© Turk 182 / Rétroblog

Une page d’introduction nous informe que le jeu sera basé sur l’histoire du film du même nom. La méchante reine sorcière Bavmorda est à la recherche du bébé sacré des terres, Elora Danan, déterminée à la détruire. Willow Ufgood, un jeune sorcier pacifique, a été choisi pour protéger Elora. Il rencontrera sur son chemin, un guerrier courageux nommé Madmartigan qui le rejoindra pour combattre son rival ennemi, le général Kael.

Peck ! Peck ! Peck !

Voilà donc l’ambiance du jeu posée. Le jeu est donc un jeu de plate-forme classique comme nous avions l’habitude d’en trouver dans ces années-là. Il comporte six niveaux, dont certain seront joués par Willow lui-même tandis que d’autres par Madmartigan. Plus tard dans le jeu, vous pourrez choisir l’un ou l’autre. Selon le personnage choisi, l’arme magique ou l’arme traditionnelle pourra être sélectionnée.

© Turk 182 / Rétroblog

N’oubliez pas tout au long de votre parcours de récupérer les pièces d’or en tuant vos ennemis, ainsi que dans les quelques coffres qui croiseront votre route. Tous ces deniers vous serviront dans les différentes boutiques que vous trouverez sur votre chemin.

Graphiquement, le jeu est très agréable, les personnages sont très réussis et l’animation est parfaite. On y prend vite plaisir à y jouer. D’ailleurs je commençais à avoir du monde qui attendait derrière moi, je m’en foutais un peu car j’étais légèrement invalide, mais au bout d’un moment, un petit morveux est venu mettre une pièce dans le cendrier, signe pour tout bon joueur qui se respecte de laisser sa place. Argh !

Je perdis lamentablement au boss du troisième niveau et m’en allais finir mon verre de coca au comptoir, en regardant du coin de l’œil que cette petite vermine ne vienne pas remplacer mes initiales BIM sur le tableau des scores.