#Rétrogaming : Tu te souviens… Wacky Races (Les Fous du Volant) sur Amstrad ?
Parce qu’il n’y a pas que Mario Kart World et Garfield Kart 2 dans la vie des amateurs de courses déjantées, retour aujourd’hui sur Wacky Races sur Amstrad. « Les Fous du Volant », c’était l’époque des samedis matin rythmés par des bolides improbables et des personnages hauts en couleur. Entre la malice de Satanas et Diabolo et les courses délirantes, ce dessin animé reste une madeleine de Proust, un joyeux souvenir d’enfance où l’humour filait à toute vitesse. Et c’est Turk182 qui se souvient du jeu sur Amstrad.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’œil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».
Les Fous du Volant (Wacky Races) aussi en jeu vidéo
Salut les vieux ! Avant d’être passionné par les jeux vidéo je l’étais, dans les années 70, par la lecture et les émissions télévisés. J’ai donc passé la plus grande partie de mes mercredis et samedis après-midi en regardant Récré A2, Les visiteurs du mercredi ou autre Croque-vacances.
Parmi mes programmes préférés on retrouvait bien sûr des séries américaines comme l’homme qui venait de l’Atlantide, l’Homme qui valait 3 Milliards, Shérif fais moi Peur et bien d’autres, mais aussi les dessins animés d’Hanna-Barbera. Et entre les Capitaine Caverne et Scoubidou, il y avait Les Fous du Volant.

Connaissant maintenant ce qu’a été ma jeunesse de provençal fils unique, vous comprendrez que le jour où mon cousin a débarqué chez moi avec le jeu Wacky Races pour mon Amstrad CPC, j’étais aux anges. C’est donc avec quelques bières et un bol de chips (alors oui, en 1992 j’avais déjà 22 ans et l’âge de boire de la bière) que nous avons lancé la disquette fraichement arrivée.
Je dois avouer que je m’attendais encore à un de ces jeux aux lags infumables et au scrolling inexistant mais je me trompais sur toute la ligne. Wacky Races était plutôt bien foutu et très agréable à jouer.

Dans cette version du jeu, vous contrôlez la voiture de Satanas et Diabolo et vous devez à chaque course finir à une certaine position en fonction du niveau. Par exemple, dans la première course, vous devez terminer dans les deux premiers. Le pilotage de la voiture est assez simple, joystick à droite on accélère, à gauche on recule et en haut on saute.
Le parcours, quant à lui, est assez laborieux. Vous aurez souvent à choisir un chemin plutôt qu’un autre et ce ne sera pas toujours le meilleur choix. Parfois, il sera même sans issue, et il vous faudra donc opérer un demi-tour et perdre un temps considérable face à vos adversaires.

Votre chemin est lui aussi semé d’embuches en tout genre, des animaux sortant de la terre, des rochers qui vous tombent dessus et j’en passe. Heureusement, vous êtes équipé d’une arme frontale, une sorte de harpon qui détruit tout ce qui se présente devant lui.
Cette même arme vous permet, lorsque vous rencontrez un adversaire sur votre chemin, de lui détruire sa voiture. Satanas et Diabolo n’ont jamais été très loyaux.
Lorsque votre voiture heurte un obstacle, un BOING très cartoon apparait, plutôt sympa pour les fans. Trop de BOING, par contre, entraine la destruction de votre voiture et il vous faudra retourner au dernier Check Point rencontré, heureusement des cœurs vous redonnant de l’énergie sont repartis un peu partout sur votre chemin.

Pour la réalisation, j’avoue avoir été, ce jour-là, très surpris. Les graphismes sont très colorés, le maniement de la voiture plutôt agréable et le tout est couronné d’un excellent scrolling. Une autre caractéristique sympathique du jeu est la physique des sauts et des rebonds de la voiture, ils sont très bien réussis et ajoute en réalisme.
Lorsque vous avez atteint le deuxième niveau, c’est un autre jeu qui s’offre à vous. Cette fois, vous contrôlez directement à Diabolo qui doit récolter des morceaux d’un piège afin de le construire. C’est cette fois un jeu à la Super Mario Bros qui change un peu de la monotonie de la course.
Finalement, je me souviens avoir passé un excellent après-midi avec Wacky Races. Depuis, je l’ai aussi joué sur mon Commodore 64, qui lui aussi bénéficie d’une excellente version.