#Rétrogaming : Tu te souviens… Magic Boy sur Super Nintendo ?
Au sein de la ludothèque Super Nintendo, on retrouve de très (très) nombreux jeux de plateformes, et parmi ceux-ci, un certain Magic Boy, édité alors par JVC. A noter que le jeu avait également trouvé refuge quelques années auparavant sur Amiga, Atari ST et MS DOS, mais c’est bien la version déclinée sur la 16 bits de Nintendo, en 1996, qui nous intéresse ici.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’œil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».
Magic Boy, vous connaissez ?
Salut les vieux ! Je suis sûr que tout comme moi, il vous est arrivé au cours de votre adolescence de vous retrouver dans une soirée foireuse, ou un anniversaire qui se transforme en cauchemar. Si vous lisez mes petites histoires, vous saurez que je suis abonné à ce genre de situation. Et même encore aujourd’hui, cela m’arrive très souvent, heureusement, de nos jours, les smartphones peuvent nous sauver de l’ennui.

Lorsque cela m’arrivait durant mon adolescence j’avais la fâcheuse tendance à m’éclipser pour visiter la maison dans laquelle je me trouvais sans y être invité. Je sais, ce n’est pas très politiquement correct mais c’est comme cela que j’ai pu découvrir Magic Boy sur Super Nintendo.
Pour faire court, nous étions en hiver et les vacances scolaires arrivaient à grand pas. C’était donc l’occasion pour Gégé d’organiser une petite fête de « pré-vacances » pour ne pas oublier au combien nous nous aimions tous les uns les autres. L’idée sur le papier était bonne mais pas dans sa réalisation. Musique pourrie, ambiance BCBG exécrable… Rien n’allait comme je le voulais.

Je mis donc Simon & Garfunkel dans mes oreilles grâce à mon super Walkman Aiwa Autoreverse Super Bass qui ne me quittait jamais et je partis explorer les lieux. Mon instinct de joueur me fit ouvrir la porte qui se trouvait au fond du couloir et je tombai sur une chambre d’adolescent ornée de posters qui allaient de Mylène Farmer à Pigalle, mais qui exposait aussi une belle Super Nintendo. C’est donc sur un air de The Sound of Silence que j’allumai la console pour jouer à Magic Boy.
Magic Boy est le jeu de plateforme que l’on était habitué à trouver sur cette console. Des sprites énormes, des couleurs chatoyantes et une jouabilité des plus agréable. Le but est simple, vous devez capturer des animaux à l’aide de votre baguette magique et les enfermer dans des petites cages prévues à cet effet.
Tout cela parait simple, mais dans la pratique cela demande pas mal de dextérité. Il faut savoir que certaines plateformes vous donneront du fil à retordre. En effet il y en a qui sont glissantes, d’autre qui contiennent des geysers de feu et bien d’autre hostilités que je vous laisserai découvrir.

Les animaux à capturer sont, quant à eux, en général plutôt faciles à attraper dans leur ensemble mais certains, comme les oiseaux par exemple, vous obligent à bien gérer vos sauts. Heureusement de temps en temps on y trouve une sorte de Power Up pour notre baguette magique et cela nous facilite la capture.
Il n’y a pas grand-chose de plus à dire sur Magic Boy, si ce n’est que pour finir un niveau il faut bien évidement en avoir capturé tous ses animaux et pour faire du score autant allumer les dalles bonus, pas facile car un passage les allume et un deuxième passage les éteint, il faut vraiment bien savoir où l’on veut aller avant de leur passer dessus.

Finalement, j’avais fait le bon choix, ce jeu ne paye pas de mine mais on se surprend vite à vouloir emprisonner tous ces animaux pour passer au niveau supérieur et pourquoi pas voir un nouveau monde et un nouveau décor. Pour ma part, c’est en retournant vers la foule que je découvris une salle remplie d’animaux imbibés d’alcool et s’agitant comme des zombis démembrés…