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#Rétrogaming : tu te souviens… Bubble Ghost sur Commodore 64

Lancé en 1987, d’abord sur Atari ST, Bubble Ghost est un jeu dans lequel le joueur incarne un fantôme et doit diriger une bulle de savon à travers un labyrinthe en utilisant son souffle. Celle-ci éclate au moindre contact avec l’environnement. Oui cela parait étonnant dit comme ça, mais cela n’a pas empêché Turk182 d’en garder un souvenir pour le moins marquant.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .

 Bubble Ghost : un fantôme, des bulles de savon… un jeu mémorable !

Salut les vieux ! C’est en lisant une vieille revue dans mon nouveau coin lecture que je suis tombé sur un jeu dont j’avais complètement oublié l’existence, et qui pourtant m’avait énormément marqué à l’époque. Il s’agit de Bubble Ghost.

Bubble Ghost Test

Vers la fin 1987, j’étais passé chez la concurrence, j’avais vendu mon Commodore 64 pour m’acheter un bel Amstrad CPC6128. Cette décision avait inquiété mes amis Boulie et Arnold qui craignaient que je ne veuille plus approcher leur Commodore 64. Ils avaient bien évidemment tort.

C’est donc lors d’une de ces récréations productives que Boulie me parla pour la première fois de Bubble Ghost. Il m’expliqua le concept qui me parut assez original pour l’époque. J’étais vraiment très curieux de voir ce que cela donnait sur son ordinateur.

Bubble Ghost
© Turk182

Le quatre-heures de Maman Boulie était une fois de plus au rendez-vous, je pense que c’est cette gentille dame qui m’a fait devenir accro (comme vous peut-être) au Savane de Papy Brossard, mais pas cette merde qu’il y a maintenant, non, le vrai, l’unique, celui des années 80.

Une fois bien rassasiés, nous nous installâmes devant son Commodore 64, le jeu chargeait à son rythme. Dès les premières images je fus agréablement surpris par les graphismes de la bulle de savon. Elle était juste parfaite dans ses mouvements, dans sa physique, sa transparence, bref, une belle réussite.

© Turk182

Le but était simple, vous deviez accompagner une bulle de savon vers la sorti de la salle dans laquelle vous vous trouviez, et tout cela en lui soufflant dessus. Inutile de vous dire que si la bulle touchait n’importe lequel des objets présents dans la salle c’était le Game Over assuré.

Il fallait donc être super précis et bien concentré. Pour souffler et emmener la bulle dans la direction souhaitée, il fallait positionner votre fantôme dans le sens désiré. C’était d’une difficulté extrême. En effet, au début il n’y avait pas trop d’obstacle mais plus nous avancions plus les objets étaient nombreux. Je me souviens qu’il y avait quelque fois des bougies qu’il fallait éteindre en soufflant avant que la bulle n’arrive dessus. De plus lorsque les ventilateurs étaient présents, il fallait être très rapide pour rectifier la direction de la bulle.

© Turk182

Il n’était pas rare que nous jouions comme des hystériques, mais ce jour-là l’hystérie était à son comble car il fallait rester super attentif et ne surtout pas faire de mouvement brusque, nous n’osions à peine respirer. Mais lorsque par inadvertance la bulle éclatait, c’étaient des cris et des sauts dans toute la chambre. J’adorais ce jeu, j’adorais jouer avec Boulie. J’avais bel et bien vendu mon Commodore, mais je savais que je ne pourrais jamais vivre sans en approcher un de temps en temps.

Lorsque je suis rentré chez moi, j’étais tellement frustré de ne pas avoir ce jeu, que je me suis mis à essayer d’en faire un remake en Basic sur mon Amstrad. Mais je suis tellement un chancre en programmation que j’ai fini par l’acheter plus tard. Aujourd’hui, j’essaye d’y jouer de temps en temps mais à mon âge c’est une horreur et ce n’est surtout pas très bon pour mon petit cœur fatigué…