#Rétrogaming : tu te souviens… Blades of Vengeance sur SEGA Megadrive ?

Au début des années 90, le genre « jeu d’action avec des capes et des épées » est notamment porté par Golden Axe sur Megadrive et Legend sur Super Nintendo. Toutefois, en 1993, c’est un certain Blades of Vengeance qui déboule, édité par le groupe Electronic Arts qui proposera un peu plus tard FIFA Soccer, Need for Speed etc etc…

blades vengeance intro

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .

Blades of Vengeance, parce qu’à deux, c’est mieux !

Salut les vieux ! La fin de l’année 1993 s’annonçait pas trop mal. La rentrée scolaire s’était passée sans trop d’encombre et notre groupe de musique avançait vraiment très bien depuis la victoire des Class’Rock. Côté jeux vidéo, j’étais toujours à fond sur mon PC 286 alors que les consoles 16 bits comme la Megadrive de SEGA et la Super Nintendo étaient en plein essor.

Aujourd’hui encore, je me demande pourquoi je n’ai jamais sauté le pas. Enfin, je suppose que j’étais bien avec mes nouveaux jeux sur PC comme Battle Chess et Simcity. Pourtant, à chaque fois que l’on me présentait un jeu sur ces consoles j’étais abasourdi par leurs qualités, comme cet excellent Blades of Vengeance.

blades of vengeance megadrive
© Electronic Arts

Ce jour-là, je flânais comme à mon habitude chez ma meilleure amie. Nous étions en train de regarder l’excellent film « Subway » de Luc Besson, lorsque les jumeaux arrivèrent tout excités avec un nouveau jeu pour leur Megadrive. Ils étaient d’autant plus contents car c’était un jeu avec lequel ils allaient pouvoir jouer à deux simultanément. Pas mal pour l’époque et pour des frères jumeaux.

blades of vengeance
© Turk182

A peine la cartouche insérée dans la console, je savais que j’allais en prendre plein les yeux. Surtout qu’ils m’avaient laissé dans les mains la jaquette plutôt que la manette. Je n’avais donc pas d’autre option que de les regarder jouer, en instaurant tout de même un système de rotation lorsque l’un des deux perdait.

Et vous, la guerrière, le barbare ou le magicien ?

Dans Blades of Vengeance, vous devez choisir entre une guerrière, un barbare ou un magicien pour aller éliminer la maléfique Mannax,. Une Dame noire, qui a conquis le royaume du gentil sorcier auquel vous avez voué servitude. Un scénario des plus banals, mais avec une réalisation magnifique.

blades of vengeance
© Turk182

Les graphismes et les animations étaient parfaits, les couleurs chantantes à souhait et une musique à vous faire décoller les oreilles. Tout était parfaitement réuni pour vous donner des sensations frôlant la perfection. Les trois personnages avaient chacun une arme différente mais je me souviens que c’est le magicien que je sélectionnai pour ma première partie. Aujourd’hui je penche plus pour la guerrière.

En effet, le magicien avait une arme à distance qui se matérialisait sous forme de boule magique. Les ennemis étaient de toutes sortes : des zombies, des boules de feu qui se transformaient en petites flammes, bref un parfait bestiaire.

blades of vengeance
© Turk182

Tout au long de votre parcours, vous devez trouver des coffres afin d’en récupérer des pièces d’or et pouvoir acheter de nouveaux objets pour vous aider dans votre quête dans les magasins qui apparaissent après avoir vaincu chaque Boss de fin de niveau. Vos ennemis aussi vous laisseront quelques cadeaux lorsque vous les tuez comme des potions d’invisibilité, de vie ou autres.

blades of vengeance
© Turk182

Si je ne devais retenir deux détails qui m’ont marqué de ce jeu, ce sont la musique et cette possibilité de jouer à deux en même temps. C’était juste magique, cela me rappelait l’époque des bornes d’arcade qui commençait à s’effacer petit à petit face à l’invasion des consoles 16 bits dans nos foyers.