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#Rétrogaming : tu te souviens… Aztec Challenge sur Commodore 64

Retour au début des années 80 ce week-end, avec un certain Aztec Challenge sur Commodore 64. Un titre dans lequel le joueur prend le contrôle d’un guerrier aztèque en fuite. Le premier était un jeu de plates-formes et de sauts à défilement latéral créé par Robert Tegel Bonifacio et sorti en 1982 pour la famille Atari 8-bit. Par la suite, un autre jeu portant le même titre et le même thème général a été créé par Paul Norman et publié sur le Commodore 64.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .

Le challenge façon Aztèque !

Salut les vieux ! Si vous lisez ce blog avec assiduité c’est que vous aussi vous avez dû connaitre les longues après-midis entre amis à essayer d’arriver au bout d’un jeu. Alors oui, pas tous les jeux s’y prêtaient, il existait des jeux avec lesquels nous faisions uniquement du score mais il y avait aussi les autres, ceux dont nous voulions absolument voir la fin car le score importait peu. Comme cet excellent Aztec Challenge sur Commodore 64.

Ce vendredi après-midi, je me rendais chez mon ami Boulie. Celui-ci m’avait confié dans la cour de récréation que son cousin lui avait laissé un excellent jeu pour son Commodore 64 et qu’il voulait absolument que nous y jouions ensemble.

Lorsque Aztec Challenge démarra, je n’étais pas très chaud. Des graphismes plutôt sommaires, et une jouabilité des plus simpliste. Nous étions sur le premier tableau dans lequel vous devez éviter les flèches de vos ennemis qui arrivent de droite à gauche et de haut en bas. Nous devions donc sauter ou nous abaisser pour ne pas nous faire toucher, pas très marrant mais très prenant. Je commençais à aimer ça. Après quelques relais de joystick nous arrivions à nos fins et commencions notre ascension des escaliers.

© Turk182

Cette ascension n’était pas des plus simple, des rochers roulaient vers nous et nous devions les éviter pour ne pas nous faire écraser. Nous passâmes cette épreuve sans trop d’effort et pénétrâmes dans la pyramide. Dans cette phase de jeu, nous devions traverser les pièces en évitant les flèches qui tombaient du toit et les pieux qui montaient du sol. Notre Aztèque, quant à lui, courait tout seul donc nous devions accélérer ou freiner pour éviter les pièges. Là aussi, quelques passages de joystick entre Boulie et moi ont été nécessaire pour arriver à la fin de notre parcours et découvrir le quatrième tableau.

Celui-ci était rempli de monstres, serpents, araignées, crocodiles, un peu de tout pour une bonne bouillabaisse. Le tableau était plutôt simple, nous avions droit à deux sortes de sauts, le court et le long, une bonne gestion de ceux-ci, mêlé aux cris d’hystérie de Boulie nous aidèrent à le passer sans trop de problème. Pour ma part, je n‘y suis pas arrivé aujourd’hui, donc vous n’aurez pas de capture d’écran des prochains niveaux, à vous de les découvrir en y jouant.

© Turk182

Il commençait à se faire tard mais nous voulions à tout prix arriver à bout de ce jeu. Nous pénétrâmes donc dans la cinquième salle où nous attendait une pièce remplie de carreaux donc certains n’étaient autre que des trappes piégées. Nous ne réussîmes jamais à passer ce niveau. La fatigue et la difficulté de celui-ci ont eu raison de nous.

Le lundi matin, Boulie m’avoua y avoir joué tout le week-end et c’est comme cela que j’appris que le niveau 6 était une pièce d’eau remplie de piranhas et que le dernier et septième niveau était un pont qu’il fallait traverser… mais que Boulie ne parvient pas à passer.

© Turk182

Aztec Challenge est l’archétype de jeu des années 80 qui ne paye pas de mine mais qui deviendra un classique pour l’addiction qu’il génère. Malgré l’énorme logithèque que je possède sur mon Commodore 64, je continue à m’essayer dessus pour tenter de le finir, en mémoire de mon ami Boulie.