#Rétrogaming : tu te souviens… Dragon Buster sur borne arcade

Au début des années 1980, le japonais Namco (aujourd’hui réputé pour Tekken, Ridge Racer ou encore Soul Calibur) lance un certain Dragon Buster sur borne arcade. Le principe est simple : incarner un valeureux chevalier pour aller sauver sa dulcinée des griffes d’un terrible dragon. De quoi appâter le jeune Turk182 de l’époque, qui s’en souvient encore.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .

Dragon Buster, un jeu Namco lancé il y a (presque) 40 ans

Salut les vieux ! En 1985, je n’avais que 14 ans. Lorsqu’on a 14 ans en plein milieu des balbutiements du jeu vidéo, on s’émerveille avec à peu près tout ce qui nous tombe sous la main. En effet, les sources ludiques jusque là étaient le Télécran ou Dr Maboul, même si une console Pong de marque SEB s’était immiscée très tôt dans ma vie, je continuais tout de même à aimer n’importe quel jeu qui m’était proposé.

dragon buster
© Namco

Nous étions en février et l’heure des vacances au ski avait sonné. Le sport de glisse était vraiment très secondaire pendant mes vacances, il occupait mes matinées jusqu’à l’heure du goûter où enfin la journée commençait à prendre une meilleure tournure, car une fois rassasié, je me précipitais vers l’énorme salle de jeu de la station : Macao.

Cette année-là beaucoup de nouveautés étaient arrivées et le choix était devenu difficile. Je pouvais dépenser mes économies dans des valeurs sûres, des jeux qui avaient fait leurs preuves ou bien m’essayer à une nouveauté au risque de perdre une précieuse pièce de 2 Francs. C’est cette dernière option qui me fit découvrir Dragon Buster.

Dragon Buster
© Turk182

Dans Dragon Buster, vous deviez guider Clovis à travers les dédales d’un château afin de sauver sa bien-aimée : la princesse Celia. Première curiosité du jeu, c’est que des Célia il y en avait à tous les étages, le but était donc de délivrer la véritable princesse qui elle se trouvait dans le château final. Lorsqu’une Celia était secourue sa tenue changeait du tout au tout, c’était assez surréaliste.

Malgré des graphismes très sommaires, je commençais à me prendre au jeu, j’errais dans les couloirs où à chaque fois plusieurs chemins s’offraient à moi. Ces chemins menaient mon Clovis dans des niveaux individuels qui précédaient le château où bien évidemment plusieurs boss et de nombreux ennemis moins puissants m’y attendaient.

© Turk182

Il me fallait donc trouver le boss qui m’assurait la sortie du niveau pour pouvoir continuer mon périple et enfin atteindre le château. Heureusement, les concepteurs du jeu avaient pensé à tout et avaient instauré un système qui faisait que ma vitalité se restaurait de 25% à chaque niveau terminé. Bien évidemment si celle-ci atteignait le zéro absolu c’était Game Over.

Avec beaucoup d’insistance et de pièces de 2 francs, je découvrais les cinq types de niveaux existants : la grotte, la tour, le cimetière, la montagne et les ruines. Chacun de ces niveaux possédait un type d’ennemi bien particulier comme par exemple le cimetière qui était farcie de Skeletons. Une fois un niveau terminé vous arriviez finalement dans un château. Chaque château était le même et vous invitait à combattre un infâme dragon.

Dragon Buster
© Turk182

Je ne finirai jamais le jeu, je pense que le niveau du cimetière était extrêmement compliqué, mais ce jeu aura été une excellente révélation en cette année 1985. Il sera porté plus tard sur MSX, Famicom y compris dans une compilation pour PSP intitulée Namco Museum Battle Collection. En revanche, aujourd’hui encore, je n’ai toujours pas compris comment un jeu qui, de mémoire, n’est sorti uniquement qu’au Japon, s’est retrouvé Aux 2 Alpes, mais il vaut mieux des fois ne pas trop se poser de question…