« Plus d’un million de téléchargements (pirates) de Zelda: Tears of the Kingdom ». Nintendo s’attaque à l’émulateur Yuzu

C’est officiel, Nintendo a intenté un procès contre les créateurs d’un émulateur Switch très populaire, à savoir Yuzu. Celui-ci donne aux utilisateurs un moyen de jouer à des jeux développés pour la plateforme sur leurs PC et leurs appareils Android. La société japonaise affirme que Yuzu viole les dispositions anti-contournement et anti-trafic du Digital Millennium Copyright Act (DMCA).

test zelda tears kingdom
© Nintendo

Nintendo s’attaque à l’émulateur de la Switch : Yuzu

En effet, Nintendo indique que les jeux sont protégés par un système de cryptage et d’autres dispositifs de sécurité, destinés à empêcher les gens de jouer à des copies pirates. De son côté, Yuzu a la capacité de déjouer ces mesures de sécurité et de décrypter les jeux Nintendo.

« Sans le décryptage par Yuzu du cryptage de Nintendo, les copies non autorisées des jeux ne pourraient pas être jouées sur les PC ou les appareils Android« , écrit la société dans sa plainte.

Si l’émulation Nintendo Switch n’est pas nouvelle, elle a pris une toute autre dimension il y a quelques mois, lors du lancement de Zelda: Tears of the Kingdom. Ce dernier avait alors été mis en ligne, illégalement donc, plus d’une semaine avant sa sortie officielle. Nombreux sont ceux à avoir testé Yuzu pour la première fois avec ce tout nouveau Zelda.

Plus d’un million de téléchargements illégaux pour Zelda: Tears of the Kingdom

Selon Nintendo, ce même Zelda: Tears of the Kingdom aurait été téléchargé plus d’un million de fois depuis des sites web pirates. C’est beaucoup. Beaucoup trop pour Nintendo, qui compte bien imposer aux créateurs de Yuzu de cesser la promotion et la distribution de leur logiciel.

Nintendo Switch OLED
© Nintendo

Les avocats de Nintendo indique que les émulateurs « facilitent ainsi le piratage à une échelle colossale« . Cette affaire Nintendo/Yuzu pourrait créer un précédent pour de futures poursuites contre les émulateurs, qui ne sont pas illégaux en soi. Comme le note certains analystes, les arguments de Nintendo qualifient leur nature même d’illégale.

Du côté de chez Nintendo, on va continuer à capitaliser sur les différentes Switch en 2024, mais on prépare évidemment le terrain pour la nouvelle console maison. Cette « Nintendo Switch 2 » pourrait vraisemblablement être lancée au début de l’année 2025, soit sept ans après le lancement de la console actuellement présenté dans des dizaines de millions de foyers dans le monde.