Yu-gi-Oh ! Duel Links : Test du free-to-play du moment

Les fans de Yu-Gi-Oh peuvent se réjouir, un nouveau jeu de la franchise du jeu de carte le plus célèbre du monde vient juste de voir le jour sur Android et iOs. Préparez-vous à ressortir votre plus beau Dualdisk et votre meilleur deck pour des duels enragés !

C’est l’heure du DDDD-DU DUEL !

Au démarrage, Yu-gi-Oh ! Duel Links vous demandera un peu plus de 5 min selon votre connexion pour télécharger et installer les dernières mises à jour ainsi que les nouvelles cartes. Une fois ce petit contretemps passée, le jeu vous propose directement de choisir votre premier personnage à incarner : Yami Yugi ou Kaiba. Évidemment, notre choix s’est logiquement porté sur le plus fort et le plus charismatique des deux (non ce n’est pas Yugi). La différence entre les deux personnages est surtout la composition du deck de base, mais comme ce dernier est amené à grandement évoluer par la suite, elle n’a que peu d’incidence. Surtout qu’à partir d’un certain rang, vous pourrez débloquer et incarner l’autre duelliste.

Après un petit tutoriel pour expliquer les bases du jeu, nous voilà projeté dans le Monde du Duel de la Kaiba Corp. Ici, vous pourrez défier de nombreux adversaires contrôlés par l’AI (d’un TRÈS faible niveau) pour acquérir diverses récompenses et de l’expérience. Dans Yu-gi-Oh ! Duel Links, vous avez deux systèmes de progression : l’un basé sur l’expérience de votre personnage choisi, qui vous permettra de débloquer des slots de deck, des pouvoirs spéciaux selon votre personnage, des cartes et quelques gemmes. Le deuxième est un système de rang, qui s’obtiennent en effectuant des missions du type battre X adversaire, faire x invocation, etc… C’est ce sytème qui vous permettra de gagner le plus de gemmes.

Ces gemmes justement, vont constituer la monnaie principale du jeu, puisque vous pourrez acheter des boosters avec (chaque booster contient 3 cartes, dont 1 rare au minimum). Au prix de 50 gemmes le booster, le jeu reste assez honnête et le joueur n’aura pas besoin de passer par la case porte-monnaie pour acquérir de nouvelles cartes. Le joueur peut aussi amasser de l’or, utile pour échanger des cartes chez le Trader et ainsi renforcer son deck. Au fur et à mesure de votre progression, vous allez débloquer de nouveaux personnages ainsi que leur deck : Joey, Téa, Mai Valentine ou encore Bakura.

Parlons du système de jeu en lui-même ! Les règles du jeu de base restent les mêmes, si ce n’est que le deck du joueur est composé de 30 cartes au maximum, et que vous ne pouvez pas déposer plus de 3 monstres à la fois sur votre plateau. De mêmes, les Life Point de chaque joueur sont de 4000. De quoi s’assurer que les parties ne durent pas des heures, ce qui est contraire à la vocation d’un jeu mobile. Vous pouvez aussi activer l’option « auto-duel » contre les faibles duellistes pour votre permettre de ramasser des ressources sans perdre trop de temps.

C’est l’un des petits défauts du jeu : il va falloir un peu de temps avant de trouver du challenge contre l’AI, pas avant le rang 20. Mais de toute façon, le réel plaisir du jeu de carte vient des duels contre de vrais joueurs qui sont particulièrement réussis : ainsi les duels casual, ranked ou contre des amis vous procurons de véritables sensations.

Quant à l’interface de modification du deck (un poil trop fouilli), il est plutôt pratique : vous pouvez filtrer vos cartes (monstre, piège, magie ou invocation spéciale) selon leur niveau, type, rareté, etc… Une chose est sûre : vous allez aimer passer du temps à construire un deck infaillible pour battre vos amis et vous hissez au rang de meilleur duelliste !

Notre avis concernant Yu-Gi-Oh ! Duel Link

En revenant aux sources de la célèbre franchise du jeu de carte Yu-Gi-Oh, ce free-to-play sur Android et iOs a le mérite de ne pas s’aventurer dans les terres du pay-to-win et permettra aux anciens de retrouver les premières sensations qui ont fait le succès de la licence. Et pas de panique pour les duellistes en herbe, qui pourront découvrir le jeu grâce à un tutoriel très complet.