#Rétrogaming : tu te souviens… Short Circuit sur Commodore 64

Pour certains, Short Circuit, c’est ce film américain de 1986, qui met notamment en scène le petit robot « Numéro 5 », un robot militaire à l’origine, à qui la foudre va donner la faculté de penser, sans oublier un vrai sens de l’humour. Evidemment, le pauvre Numéro 5 est rapidement traqué par l’armée, et va trouver refuge chez Stephanie et Newton. Pour d’autres, comme Turk182, Short Circuit c’est aussi un jeu vidéo, sorti sur Commodore 64.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .

Short Circuit, le jeu vidéo !

Salut les vieux ! Le temps passait bon gré mal gré dans mon petit village. Nous étions en 1987, je rentrais doucement mais surement dans l’âge con. Mes fréquentations elles aussi étaient en train de prendre un autre chemin mais je restais tout de même fidèle à mes amis geek de ma petite enfance, j’étais d’ailleurs ce jour-là invité à l’anniversaire d’Arnold.

short circuit commodore 64
© Turk182

Je n’avais déjà plus de Commodore 64 mais Arnold, lui, faisait partie avec Boulie de ces irréductibles qui ne changeront pas de machine jusqu’où s’arrête mes souvenirs en leur compagnie. C’est pourquoi je me présentais à cette fête avec comme cadeau, un magnifique jeu pour son Commodore 64 qui n’était autre que Short Circuit.

J’avais beaucoup aimé le film et en voyant les jolies photos d’écran qui trainaient dans les revues spécialisées, je n’hésitais pas une seconde. Bien entendu, à peine déballé nous nous précipitâmes dans sa chambre avec le reste des invités pour voir de quoi il en retournait.

© Turk182

L’écran de chargement était vraiment fidèle à la jaquette, nous étions tous en admiration. Une fois le jeu commencé, c’est bien-sûr Arnold qui prit les commandes pour diriger notre robot Nº5. Le jeu était plutôt curieux, il fallait désactiver les diverses alarmes sous peine de nous faire capturer pour finalement essayer de nous échapper.

Pour cela vous deviez choisir entre diverses commandes programmées dans le robot sous forme de cartes électroniques comme Search, Laser, Jump etc… Si une fonction n’était pas encore introduite dans le robot, comme la fonction Jump (sauter), l’action était tout simplement impossible. Nous décidâmes tous ensemble qu’il fallait fouiller un peu partout pour trouver quelque chose qui nous servirait pour passer le robot qui nous bloqué l’accès à la salle suivante.

© Turk182

C’est à force d’insister que nous trouvions une carte Jump qui allait nous permettre d’utiliser cette nouvelle fonction et passer le premier robot. Je dois avouer que ce n’était pas tellement intuitif mais nous nous amusions comme des fous du haut de nos 16 ans. La deuxième salle était beaucoup plus compliquée.

Dans cette salle, il fallait trouver le moyen de désactiver l’alarme à l’aide d’ordinateurs et diverses armoires fermées dont il fallait absolument trouver les clés. C’est comme cela que nous apprîmes à cacher des objets afin de libérer nos poches et de les réutiliser plus tard. C’est avec un grand raisonnement collectif nous y sommes finalement arrivés.

Malheureusement, l’heure du gâteau avait sonné et la maman d’Arnold nous suggéra de laisser tomber l’ordinateur pour aller prendre l’air dans son jardin. Ce n’est que le mercredi d’après qu’Arnold me montra la suite du jeu que je ne peux pas vous présenter moi-même car je n’ai jamais su passer le premier niveau…

© Turk182

Cette deuxième partie était plus action que recherche, il fallait vous échapper tout en évitant divers animaux qui vous fonçaient dessus sans relâche et surtout neutraliser les autres robots qui voulaient vous capturer, à l’aide de votre rayon laser.

Finalement, Short Circuit n’était pas une mauvaise idée, ce n’était peut-être pas le meilleur jeu sur Commodore 64 mais il nous a bien amusé pendant quelques semaines.