#Rétrogaming : Tu te souviens… Alisia Dragoon, sur SEGA Mega Drive?

Pour ce nouvel épisode #rétrogaming, toujours animé par l’insatiable Turk182, on replonge au début des années 90, sur une certaine SEGA Mega Drive. A l’époque, la console 16 bits de SEGA affute ses armes face à une Super Nintendo qui parait intouchable. En février 1992, les joueurs Mega Drive font la connaissance d’un certain Alisia Dragoon, développé par Game Arts, en collaboration avec Gainax. Et certains s’en souviennent encore…

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A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog »

Alisia Dragoon, l’un des meilleurs jeux de la SEGA Mega Drive ?

Salut les vieux ! L’autre jour j’ai vu passer sur un groupe Facebookien que j’aime beaucoup, Génération Joypad, un article sur un jeu Megadrive qui répond au doux nom de Alisia Dragoon. Et cela a réveillé quelques bons souvenirs chez moi, comme cette nuit d’été 1992.

Test Alisia Dragoon
© Turk 182 / Rétroblog

C’est souvent comme ça que les bonnes soirées qui vous marquent à jamais commencent. Généralement, c’est à partir d’un extrême ennui où rien ne se passe, et puis tout à coup vous vous retrouvez mêlé à une invitation fortuite de quelqu’un qui vous hurle à la fenêtre de votre chambre pour descendre le retrouver et manger une pizza chaude à une heure du matin, alors que vous aviez de bonnes intentions en allant vous coucher tôt pour une fois.

Mais comment refuser une bonne pizza chaude de notre cher boulanger Mr Capus ? Impossible. C’est donc de pizzas en aiguilles que je me retrouve chez ma meilleure amie, son amie, mon cousin et sa copine du moment, à dormir sur des matelas improvisés.

Test Alisia Dragoon
© Turk 182 / Rétroblog

Si vous suivez un peu mon blog, vous saurez que les frères jumeaux de ma meilleure amie avaient une SEGA Mega Drive flambant neuve. A cette époque, je n’en avais pas et je jouais souvent chez eux. Ce soir là, alors que tout le monde commençait finalement à s’endormir, mes oreilles élevées aux doux sons 8 et 16 bits entendaient des bruits suspects depuis la chambre des jumeaux. Je me levais pour en avoir le cœur net et effectivement, ils n’étaient pas couchés et profitaient pleinement de leur nouveau jeu : Alisia Dragoon. Inutile de vous dire qu’après quelques négociations, j’avais la manette en main et je m’extasiais déjà devant ce petit bijou.

Huit niveaux de pur « fuck them all » !

Dans Alisia Dragoon, vous incarnez Alisia, dans sa quête pour sauver le monde en détruisant les forces perverses qui ont tué votre père. Le jeu comprend huit niveaux dans lesquels Alisia doit sauter un peu partout et tuer tout ce qui bouge pour arriver au Boss de fin de niveau.

Là où le jeu est très fun c’est sur les tirs, Alisia attaque en tirant des éclairs de ses mains. L’attaque cible automatiquement les ennemis à sa portée, mais s’affaiblit à mesure que son pouvoir qui s’épuise. Celui-ci se recharge quand elle arrête d’attaquer, une fois complètement chargé, il lui permet de déclencher une attaque multi-cibles de la mort, fracassant tous les ennemis à l’écran. Je vous assure, c’est super fun.

Alisia est accompagnée de différents monstres qui l’aideront dans sa quête. Ces créatures volent seules autours d’elle, attaquant ses ennemis et empêchant les attaques ennemies de la frapper. Au cours du jeu, Alisia et ses monstres peuvent améliorer leurs capacités en collectant des bonus.

Bref vous l’aurez compris, Alisia est un pur fuck them all comme on les aime. Et je vous assure que ma soirée pourrie, qui devait se terminer avec un suppo et au lit à 22h, c’est finalement terminée à 5 heures du matin avec les jumeaux et Alisia.

Test Alisia Dragoon
© Turk 182 / Rétroblog

De cette magnifique nuit d’été il ne me reste que cette photo. Je suis le seul qui n’a pas le visage flouté en bas en super caleçon blanc, et oui, à l’époque j’avais encore des cheveux…