La puce Neuralink d’Elon Musk à l’origine de la mort de plusieurs singes

Elon Musk, le milliardaire américain et grand patron de l’entreprise Tesla que l’on ne présente plus, s’est récemment lancé dans un nouveau projet : celui de mettre au point une puce permettant de soigner la moelle épinière et donc les maladies d’Alzheimer, Parkinson ou encore les personnes tétraplégiques.

Des tests effectués sur des singes

Pour essayer et perfectionner sa technologie, la puce Neuralink a été testée sur des singes. Les premiers essais ont été très probants puisque les scientifiques sont parvenus à l’implanter et à la retirer sans dommage sur ces singes. Du moins, c’est ce que l’entreprise avait annoncé. Les singes sont régulièrement utilisés par les chercheurs, car leur système immunitaire et leur génétique sont très proches de ceux de l’homme.

© Neuralink

Néanmoins, ces pratiques sont strictement encadrées et contrôlées. La puce Neuralink créée par Elon Musk est une puce cérébrale qui a pour but de développer l’activité cérébrale dans les cas où cette activité est endommagée, lors de la maladie d’Alzheimer ou dans des cas de tétraplégies notamment. Le patron de Tesla voit même au-delà puisque l’objectif à long terme est que cette puce fasse fusionner une intelligence artificielle avec le cerveau humain.

15 des 23 singes de Neuralink sont décédés

S’il était prévu que la puce soit testée sur des cerveaux humains dès 2022, des révélations d’activistes américains sont venues entraver les activités de Neuralink. Ils ont en effet accusé l’entreprise d’Elon Musk d’avoir tué quinze singes sur les vingt-trois qui participaient aux essais comme le rapporte le très sérieux CNN.

Le Comité des physiciens pour une médecine responsable a été convoqué, et, après avoir rendu un rapport de plus de 700 pages, ils ont conclu qu’Elon Musk et son équipe ont commis neuf infractions à la loi sur le bien-être animal. Ils ont notamment relevé des amputations sur les orteils et les doigts de certains singes, mais également des actes de maltraitance lors de l’insertion de la puce.

Après ces révélations et malgré les résultats très prometteurs de la puce Neuralink, les essais
sur le cerveau humain seront très certainement repoussés.