#Rétrogaming : Tu te souviens… Singeries sur Videopac ?
Sorti sur Videopac au début des années 80, Singeries évoque une époque où quelques pixels suffisaient à créer des aventures inoubliables. Avec ses singes bondissants et son charme naïf, il constitue, comme tant d’autres, un souvenir on ne peut plus tendre des débuts vidéoludiques. Et c’est évidemment notre vieux singe à nous, à savoir Turk182 (à qui plus personne n’apprend à faire la grimace), qui s’en rappelle le mieux.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’œil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».
Singeries ? C’est quoi ce jeu ?
Salut les vieux ! Si vous suivez un peu mes réseaux sociaux, vous aurez sans doute vu que j’ai reçu il y a peu de temps un nouveau jeu pour mon Phillips Videopac. En effet, j’essaye d’acheter tous les jeux de cette console qui ont marqué mon enfance, et Singeries manquait à l’appel.

Ce jeu me rappelle les mercredis soir après les entrainements de foot. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai cette image de Boulie et moi en train d’y jouer alors que nous avions encore nos affaires de foot sur nous détrempées de sueur. Une odeur de parc animalier enveloppait généralement ma chambre.
Beaucoup de jeux m’auront marqué sur cette console, mais celui-là avait un gros avantage à deux qui était celui de nous faire de véritables sales coups. Emmerder son adversaire était le but suprême, peu importe les scores tant que l’autre se faisait immobiliser par un de vos singes.

Le but du jeu est en fait d’attraper des singes qui se promènent dans une cage, en vous aidant des diverses plateformes. Une simple pulsion de l’unique bouton de la manette vous permet de grimper à l’étage au-dessus. Lorsque vous attrapez un singe, vous devez le marquer à l’aide du même bouton et celui-ci sera envoyé dans la direction de votre choix.
Un singe marqué n’est pas vraiment amical, il devient rouge un certain temps et cherche à vous mordre, si cela se produit vous serez donc immobilisé jusqu’à ce que l’autre joueur le soit aussi. C’est donc là que prend toute l’ampleur du jeu à deux, en effet si marquer un singe vous donne des points, c’est immobiliser votre adversaire qui vous procure le plus de plaisir. Et Boulie était très rageur, un pur bonheur.
Le jeu comporte un grand nombre de variantes qui le rende encore plus intéressant, surtout celle où l’on peut rendre invisible les plateformes grâce à une touche et les réactiver à l’aide d’une autre. Ça c’était super drôle !

C’était une bataille infernale entre nous pour rendre invisible les plateformes lorsqu’un des deux s’approchait d’un singe, il fallait donc quitter les yeux de l’écran pour trouver la touche qui les rallumera et notre opportunité de marqué un point s’envolait à chaque fois, sans parler qu’entre temps l’autre joueur vous avait envoyé un singe en colère dans votre direction.
Une autre variante était de faire disparaitre complètement des plateformes ou en créer grâce aux coordonnées marquées sur les côtés. La manip était plus laborieuse mais très efficace. Bref, Singerie a été, et est encore, un indispensable dans une ludothèque de Videopac, même si maintenant je n’y joue qu’en solitaire, c’est un vrai régal d’imaginer encore les cris rageurs de mon ami Boulie.
Et si vous souhaitez découvrir davantage d’articles sur nos bons vieux jeux vidéo d’avant, direction notre rubrique #Rétrogaming.