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#Rétrogaming : Tu te souviens… Howard the Duck sur Commodore ?

Alors oui, son nom évoque un célèbre palmipède colérique, mais ne vous y trompez pas : Howard n’est pas de la famille de Donald. Personnage à part, héros d’un film mal-aimé, Howard the Duck fut surtout la star d’un jeu vidéo qui a marqué toute une génération. Un souvenir teinté de frustration et de pixels pour beaucoup, sur lequel il est temps de se pencher, au travers de notre duck à nous : Turk182.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».

Howard the Duck ? Mais qu’est-ce donc cela ?

Salut les vieux ! Dans mes petites histoires je vous parle souvent des excellentes découvertes qui m’auront marquée à jamais mais rarement des jeux qui m’auront également marqué par leur médiocrité et pourtant il y en a eu pas mal. J’ai en mémoire ce Howard the Duck… qui fût une énorme déception.

En 1986, j’avais comme la plupart de vous vu ce film médiocre mais attachant Howard the Duck avec la belle Lea Thompson et un vilain canard humanoïde. Comme je l’ai dit, le film n’est pas un chef-d’œuvre mais il m’aura laissé un excellent souvenir. C’est pour cette raison que lorsque je vis le jeu dans les bacs de la FNAC, je n’ai pas hésité une seconde. C’était bien évidemment une grosse erreur, mais combien en avons-nous commises à cette époque où l’information circulait au compte-goutte ?

©Turk182

Lorsque je rentrai chez moi ce jour-là, je me jetai à corp perdu sur mon Commodore 64 et chargeai dans mon Datassette mon nouveau jeu sans même prendre le temps d’appeler Boulie ou Arnold pour leur faire part de ma nouvelle acquisition.

Howard the Duck est un mauvais jeu. Très mauvais même. Malgré un premier d’écran qui ferait saliver n’importe quel geek en quête de belle image numérique, des graphismes pas trop mal pour l’époque, le reste est d’une médiocrité exemplaire. En effet, vous êtes donc aux commandes de votre vilain canard humanoïde et devez défier l’Obscur Overlord qui à décider de tout cramer avec son Volcan.

©Turk182

Le jeu comporte plusieurs niveaux de difficultés, de Novice à Expert. Je me souviens avoir choisi le niveau novice afin de me faire la main, mais une fois passé le premier tableau, j’ai été gentiment remercier et au revoir. J’ai donc commencé une deuxième partie avec cette fois le niveau expert.

Au début de votre partie vous allez devoir aller chercher un Jet Solaire pour pouvoir traverser la rivière et aller de l’autre côté. La logique veut donc qu’un canard ne sait pas nager sans son Jet Solaire. Une fois celui-ci récupérer en évitant les sables mouvants, vous pouvez traverser la rivière en appuyant à la façon Track’n Field le bouton du joystick pour prendre de la vitesse. C’est là que j’ai pris conscience de l’horrible maniement de mon personnage. Je commençais à subodorer l’arnaque.

©Turk182

Je continuai donc à insister afin de trouver une raison positive à mon achat. Arrivé sur la deuxième plage on trouve de petits vampires qu’il faut détruire grâce à notre savoir du Quack-Fu (Art martial bien connu chez les palmipèdes).

Il me fallut un certain temps pour comprendre que les petits monticules de sables étaient leurs repères, façon Gauntlet, et qu’il fallait les détruire en leur sautant dessus. Mais passons ce détail anodin.

©Turk182

Au bout de quelques difficultés de joystick entre les plages et la rivière, je suis arrivé sur un pont où il faut éviter les pierres que vous jette le dernier vampire et détruire son petit tas de sable afin de récupérer un ULM qu’il faut guider jusqu’à la bouche du volcan afin d’y pénétrer. Encore une manœuvre pour doués du joystick.

©Turk182

Une fois dans le volcan, tout va très vite, il faut avancer en évitant les trous que provoquent la chute des stalactites, éviter les tirs de l’obscur Overlord, le détruire avec notre bazooka et éteindre le volcan. Tout cela réussi en plus ou moins 5 minutes.

©Turk182

Voilà, cela faisait à peu près trois quart d’heure que j’avais le jeu en main et je venais de le finir. Ma déception était tellement grande, que je n’ai jamais montré ce jeu à mes amis Commodoriens. J’ai gardé ce secret avec moi tout ce temps pour le dévoiler aujourd’hui à vous, mes chers lecteurs.

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