Plaques d’immatriculation 2017 : les département les plus (et moins) demandés en France

Des départements (nettement) plus prisés que d’autres

Depuis que la loi de 2009 permet le libre affichage du numéro de département sur la plaque d’immatriculation, nombreux sont ceux qui choisissent d’opter pour leur département de coeur, de naissance ou celui qui les fait rêver. Via Eplaque.fr, on découvre les préférences des français sur l’année 2017. Le site web dresse en effet un top 5 des départements préférés, et un autre top, visant cette fois à mettre en lumière les département les moins demandés.

Les 5 départements les plus populaires

Ainsi, sur un échantillon de 50 000 demandes de plaques en 2017, les départements les plus demandés sont le 75, le 2A et le 13, avec chacun 3% des demandes. Suivent ensuite le 74 (2,7%) et le 06 (2,7%). Le département 75 (Paris) et le 13 (Bouches-du-Rhône) sont respectivement 1er et 3ème du classement, ce qui s’explique aisément par la densité de population qui y réside. En revanche, la Corse du Sud arrive en seconde position, avec seulement 151.652 habitants.

A cela, le président de Eplaque.fr explique : « Cela est du au très fort attachement des corses à leur région, peu importe où ils résident sur le territoire. Apposer la tête de maure sur la plaque de sa voiture serait également un gage de sérénité dans l’inconscient collectif. Enfin, à l’approche de la traversée de la Méditerranée, les automobilistes préféreraient apposer l’emblème de la Corse pour éviter d’être perçus comme des touristes. »

Les 5 départements les moins demandés

Dans la suite du classement, c’est le département 52 qui prend la dernière place, avec seulement 0,1% des demandes, tout comme le département de la Creuse (23). Vient ensuite la Lozère (48) avec 0,15% des demandes, ainsi que les département 90 et 36, avec respectivement 0,2%. La Creuse (23), la Lozère (48) et le Territoire de Belfort (90) font partie des départements les moins peuplés de France, logique donc qu’ils soient les moins demandés.

Selon Eplaque.fr, très attachés à leur patrimoine, les habitants de la zone Grand Est n’ont pas accepté la refonte des régions lors de la réforme territoriale. Les alsaciens (départements 67 et 68) protestent encore et toujours contre le remplacement du nom historique de leur région par un terme générique (le Grand Est). La suppression des armoiries, du drapeau administratif de l’Alsace remplacé par un logo« aseptisé » selon eux, ne représentent pas leur région. En Lorraine, l’association BLE Lorraine, qui se bat pour faire vivre l’identité lorraine, a d’ailleurs mis en vente début décembre des autocollants spéciaux pour plaques d’immatriculation qui affichent l’ancien logo, visant à effacer le logo du Grand Est.

(Via Eplaque.fr)