Nintendo Switch : écran bleu, rayures dock, pixels morts et autres bugs

Un lancement réussi, oui mais…

Cela fait un peu moins d’une semaine maintenant que la Nintendo Switch est disponible en boutiques. Une console hybride qui fait visiblement la fierté de Nintendo, puisque la filiale française du groupe annonçait fièrement hier « un lancement historique pour Nintendo« , avec plus de 105 000 consoles vendues dans l’hexagone. Toutefois, comme toute console récente, la Nintendo Switch semble touchée par de nombreux soucis de jeunesse, dont certains semblant directement liés à des soucis de conception.

En effet, sur les centaines de milliers de ventes réalisées par la Switch depuis sa sortie, il était évident que certains exemplaires allaient rencontrer des dysfonctionnements. Rien d’anormal à cela, il s’agit d’électronique et nul n’est à l’abri d’un souci. Ainsi, comme le montre la vidéo ci-dessous, certains utilisateurs ont pu découvrir à leur grand regret un écran tactile qui ne répond pas, un lecteur de carte HS, un écran bleu ou qui clignote…

Joy-con gauche, blue screen…

Un souci plus répandu concerne un dysfonctionnement du joy-con gauche, qui semble perdre la connexion avec la console en fonction de la distance de ce dernier avec la console, mais également parfois sans grande raison, alors que ce dernier est rattaché à la Switch ou seulement à quelques centimètres de cette dernière… Un autre souci, relatif à la dalle LCD de la Nintendo Switch, concerne évidemment les fameux pixels morts. À ce sujet, Nintendo a d’ores et déjà annoncé officiellement qu’il ne procédera pas au moindre échange, et considère le souci comme « normal« . Rappelons que cette réaction n’est pas exclusive à Nintendo, et nombreux sont les constructeurs à appliquer la même politique. On se souvient notamment de la position de Sony à ce sujet avec ses PSP et PS Vita, mais cela concerne également les fabricants de Smart TV.

Écran rayé ?

Toutefois, l’autre gros problème rencontré par les utilisateurs de Nintendo Switch concerne l’apparition de rayures, plus ou moins fines, sur les côtés de l’écran, mais également au dos de la tablette. Des rayures qui sont la conséquence directe du dock même de la console, qui ne bénéficie d’aucune protection interne. Ainsi, certains utilisateurs se retrouvent déjà avec une console dotée de rayures (plus ou moins marquées) sur leur machine… après moins d’une semaine d’utilisation.

© Glixel
Exemple d’un dock Switch légèrement tordu (à gauche) puis le même, redressé via la chaleur d’un sèche-cheveux (à droite).

Un autre souci concerne les fameuses dragonnes, fournies avec la console, qui permettent non seulement de remodeler les joy-con, mais aussi d’accrocher ces derniers au poignet. En effet, ces dernières peuvent parfaitement être montées à l’envers, et il faudra alors (sur)abuser de forcer pour parvenir à les déclipser, au risque de tout casser. Un minimum d’observation évitera évidemment ce souci, sauf que même montées dans le bon sens, les dragonnes restent particulièrement difficiles à retirer… Il faut ainsi tirer relativement fort pour les déclipser, ce qui n’est pas chose aisée quand on sait la petitesse d’un joy-con. On aurait apprécié un système autrement plus simple, comme celui qui permet de retirer les joy-con de la tablette ou du joy-grip par exemple. Car oui, si emboîter la dragonne sur le joy-con (à l’endroit) est très simple, la retirer devient rapidement un vrai calvaire…

Et chez THM du coup ?

En ce qui nous concerne, la Nintendo Switch de la rédaction ne nous pas été fournie par Nintendo, et a été achetée dans le commerce. Côté soucis, notre modèle ne souffre d’aucun dysfonctionnement particulier, que ce soit en terme de réponse tactile, de lecteur de carte, d’écran ou même de déconnexion de joy-con. Tout fonctionne à merveille, même s’il est évident qu’il faut prendre constamment soin de ne pas rayer la console lorsque l’on place/retirer cette dernière du dock, en évitant par exemple de retirer cette dernière à une seule main et en prenant le soin de viser soigneusement le centre du dock pour éviter tout frottement.

En effet, l’écran de la Nintendo Switch ne bénéficie d’aucune forme de protection (type Saphir) et l’intérieur du dock n’est pas doté de la moindre surface à même d’éviter des rayures. Un sérieux souci de conception selon nous, que Nintendo pourrait résoudre prochainement en proposant un nouveau dock corrigé. En attendant, vous pouvez toujours customiser l’intérieur du dock (comme nous l’avons fait), en collant par exemple un tissu à lunettes sur les quatre pattes de maintien de la console à l’intérieur du dock, ce qui évitera de faire frotter l’écran et l’arrière de la console sur le plastique du dock. À noter que certains docks sont également légèrement tordus, mais qu’il est possible de redresser ce dernier en quelques minutes, via un simple sèche-cheveux.

Bref, à l’instar de toutes les autres consoles avant elle, la Nintendo Switch est victime de soucis de jeunesse. Rien de bien neuf à ce sujet. Toutefois, en plus de souffrir des défauts liés à une console de salon (affichage HDMI, lecteur de jeu HS, souci de manette…), la Nintendo Switch cumule également les soucis liés à une console portable, notamment en ce qui concerne son écran (tactile, pixels morts…) ou encore des joy-con pas toujours très bien emboîtés sur la console, sans oublier le fameux dock sans la moindre protection, qui semble toutefois voué à être rapidement remodelé par Nintendo.